Nouvelle recherche

N° 2570

Titre de l'essai :
Phase III, multicentrique, en ouvert, randomisée, contrôlée évaluant l’association du mosunetuzumab-lenalidomide versus une thérapie au choix de l’investigateur chez des patients présentant un Lymphome de la Zone Marginale en Rechute ou Réfractaire

Description :
Les lymphomes de la zone marginale font partis des lymphomes non hodgkiniens (LNH), et sont les 2eme lymphomes indolents les plus fréquents, avec environ 2800 nouveaux cas chaque année en France. La fréquence de cette maladie augmente avec le vieillissement, l’âge moyen de survenue étant actuellement de 60 ans. Parmi les lymphomes de la zone marginale, on distingue trois maladies bien distinctes: • Les lymphomes de MALT où les cellules anormales infiltrent un ou plusieurs organes. Le plus souvent, il s’agit de l’estomac (lymphome de MALT gastrique). Mais la maladie peut également toucher les poumons, la peau ou l’œil, etc. Cette forme de lymphome peut être provoquée par l’infection chronique par une bactérie. Ainsi, la bactérie Hélicobacter Pylori peut être à l’origine des lymphomes de MALT gastrique. • Les lymphomes spléniques. Dans ce cas, les cellules s’accumulent principalement dans la rate, ainsi que dans le sang et la moelle osseuse. • Les lymphomes ganglionnaires, se traduisant essentiellement par une atteinte des ganglions lymphatiques par les lymphocytes anormaux. Le traitement des lymphomes de la zone marginale est adapté en fonction du type du lymphome, de son stade d’évolution, du ou des organes touchés, ainsi que de l’état de santé général du patient. Le but des traitements est d’obtenir une rémission prolongée de la maladie, c’est-à-dire une disparition de tous les symptômes cliniques et des signes biologiques du lymphome. En cas de rechute de la maladie, il est tout à fait possible d’engager un nouveau traitement et d’obtenir une nouvelle rémission. Pour les formes avancées, il convient le plus souvent de proposer un traitement par voie générale. Ces dernières années, un nouveau type de traitement a été mis au point: les anticorps monoclonaux. Il s’agit de médicaments spécifiquement dirigés contre les cellules de la maladie. Ils imitent les anticorps naturels et entraînent la mort des cellules qu’ils ciblent. Ce traitement peut être administré seul ou associé à une chimiothérapie. Pourquoi participer à l’étude MARSUM? Cette étude est une étude innovante qui va vous permettre d’accéder à une nouvelle immunothérapie, le Mosunetuzumab qui est un anticorps dit “bi spécifique”, c’est à dire ayant la possibilité de se lier dans le même temps à la cellule tumorale mais aussi à un lymphocyte T permettant ainsi de rapprocher la cellule immunitaire de sa cible et d’entrainer sa mort sans toucher aux cellules saines. Il sera étudié en association avec une autre molecule déjà utilisée dans d’autres sous types de lymphomes: le lenalidomide. Cette étude s’adresse aux patients en rechute après un 1er traitement. Comment se déroule l’étude? Si vous participez à cette étude, vous aurez une chance sur 2 d’être traité: - Soit dans le bras experimental avec la nouvelle molecule, administrée une fois par semaine en injection sous cutanée le 1er cyle puis 1 fois par mois pendant 11 mois, et associée au lenalidomide par voie orale 21 jours sur 28 pendant 6 mois. - Soit le bras standard c’est à dire avec une immunochimiothérapie classique choisie par votre médecin referent. - Il y aura un suivi régulier clinique, biologique et radiologique tout au long de l’étude quelque soit le bras qui vous sera attribué

Médecin investigateur :
MARIELA CATALINA MONTES DE OCA-BARABINO (DR)

Pathologies concernées :
Lymphomes

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