Nouvelle recherche

N° 2811

Titre de l'essai :
Intérêt de la chimiothérapie adjuvante chez des patientes atteintes d’un léiomyosarcome utérin localisé à haut risque CINSARC

Description :
Les léiomyosarcomes utérins sont une pathologie rare, mais potentiellement grave. En cas de forme localisée, le traitement repose sur la chirurgie. L’intérêt d’une chimiothérapie adjuvante post-opératoire visant à diminuer le risque de rechute et le décès qui en découle reste controversé en raison de l’imperfection des facteurs pronostiques histo-cliniques actuels et des facteurs prédictifs de la réponse tumorale à la chimiothérapie. L’attitude standard est donc de ne pas réaliser de chimiothérapie, alors que certains patients pourraient en bénéficier mais ne peuvent être identifiés avec les facteurs actuels. Le Groupe Sarcome Français (GSF) a identifié une signature moléculaire (CINSARC) qui permet d’affiner l’information pronostique dans cette maladie. Cette étude se propose d’évaluer l’impact sur la survie de l’ajout de 4 cycles de chimiothérapie adjuvante par rapport à la prise en charge standard (pas de chimiothérapie) chez des patientes opérées d’un léiomyosarcome utérin considéré à haut-risque selon la signature CINSARC établie sur la tumeur opérée. Il s’agit de la première étude évaluant l’indication d’une chimiothérapie adjuvante chez ces patientes sélectionnées sur la base d’une signature pronostique moléculaire.

Médecin investigateur :
FRANCOIS BERTUCCI (PR)

Pathologies concernées :
Sarcome des tissus mous

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