Les mots  « sur-diagnostic » ou « sur-traitement » sont parfois associés au cancer de la prostate. L’équipe d’urologie de l’Institut Paoli-Calmettes croit en un juste milieu, et favorise l’information transparente envers les patients via un suivi  personnalisé, adapté à chaque homme. C’est pourquoi un parcours de « diagnostic précoce individualisé » existe. Tout au long de ce parcours de diagnostic précoce individualisé, le patient – qui a été orienté à l’IPC par son médecin traitant ou qui a pris rendez-vous de sa propre initiative – est informé des différentes possibilités de dépistage (le toucher rectal, le dosage du PSA) et peut se voir proposer une surveillance active* en cas de diagnostic d’un cancer peu agressif ou considéré comme indolent.

Comment bénéficier du diagnostic précoce individualisé ?

Selon votre histoire familiale et personnelle, votre médecin traitant peut vous orienter vers cette consultation spécifique. Vous pouvez également prendre rendez-vous directement si vous disposez déjà d’un dosage du PSA.

Bureau des RDV : 04 91 22 30 30

La surveillance active a pour objectif de retarder un traitement, et les effets indésirables qui l’accompagnent, tant qu’il n’est pas nécessaire. En effet, certains cancers de la prostate évoluent lentement et ce, parfois, pendant longtemps. Le principe de la surveillance active repose sur des examens réguliers. Si une évolution de la maladie est détectée, un traitement ayant pour objectif de traiter la maladie peut être programmé. Lorsqu’une surveillance est le choix retenu en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), votre médecin discute avec vous des avantages et des inconvénients de cette option. Il vous informe du risque de progression de la maladie, évalué en fonction de votre situation médicale personnelle. Après cet échange, la décision de mettre en place une surveillance ou un traitement vous appartient. www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-de-la-prostate/Surveillance-active