A l’Institut Paoli-Calmettes, la « détection précoce », ou dépistage individuel, du cancer de la prostate est déployée pour apporter une meilleure réponse aux patients, prévenant ainsi la maladie tout en évitant surdiagnostic et surtraitement.

 

Marseille, le 29 novembre 2021

 

Le cancer de la prostate représente actuellement un sujet de santé publique majeur. Au premier rang des cancers dans les pays développés comme la France, son incidence est supérieure aux cancers du sein ou du côlon avec un nombre de cas annuel qui pourrait avoisiner les 100 000. Responsable d’environ 9 000 décès par an, il représente par ailleurs la troisième cause de mortalité liée au cancer en France après le cancer du poumon et le cancer colorectal.

Grâce à l’IRM (imagerie par résonance magnétique), qui apporte une qualité et une finesse d’image optimales et grâce à l’expertise d’un radiologue spécialisé, on pouvait jusqu’à maintenant améliorer significativement les performances du diagnostic de cancer de prostate en faisant des ciblages précis au moment des biopsies. Mais les avancées technologiques de l’IRM permettent de plus en plus souvent d’anticiper l’agressivité des cancers de prostate. C’est ainsi que se développe, pour toute une partie des patients, la possibilité d’opter pour une surveillance ce qui permet d’éviter de rentrer dans un cycle de surdiagnostic et de surtraitement. L’IRM devrait à l’avenir tenir une place grandissante dans la sélection des patients pour cette surveillance aux côtés des résultats des biopsies.