En cette année 2025, nous célébrons le centenaire de l’Institut Paoli-Calmettes ; mais nous souhaitons également mettre à l’honneur le bâtiment IPC3, qui fête sa première décennie !

IPC3 regroupe 4 départements médicaux et compte plus de 360 salariés qui y travaillent tous les jours.

L’hôpital de jour médical, prévention et suivi

Désormais intégré au sein du département des Soins de Support Parcours Externes et Prévention, l’hôpital de jour médical a augmenté son capacitaire en passant de 48 à 70 places disponibles en 10 ans, est ouvert 1 heure de plus par jour et a vu ses soignants passer en planning de 12h.

La croissance de l’activité de l’HDJM pousse les équipes à être en quête constante de l’amélioration de l’expérience patient. Ces réflexions ne sont pas menées en vain ; en 10 ans, de nombreuses initiatives se sont mises en place, telles que :

  • L’acquisition de machines PAXMAN et de casques réfrigérants pour la prévention de l’alopécie (perte des cheveux liée à la chimiothérapie)
  • L’informatisation du dossier de soins permettant de sécuriser l’administration des chimiothérapies
  • La mise en place de moyens sécurisés d’acheminement des chimiothérapies et bilans biologiques
  • Mise en place de la consultation ‘Nouvelle venue en HDJM’ par les infirmiers principaux, incluant une visite des locaux, un rappel des effets secondaires attendus du traitement et une vérification des RDV afin de renforcer la compréhension et l’adhésion au traitement chez les patients ambulatoires
  • Ou encore la création de listes de travail indiquant l’ensemble des patients à consulter dans la journée, ce qui permet de suivre l’activité en temps réel

L’amélioration des prises en charge est également la vision première de tous les projets. Depuis 2015, les bilans des patients dits à risque sont coordonnés entre plusieurs disciplines : médecins spécialistes, IPA, infirmiers coordinateurs, psychologues, diététiciens, algologues ou encore assistantes sociales. Quant aux patients allogreffés, depuis 2017, une nouvelle thérapeutique de photophérèse leur est proposée dans le but de diminuer la réaction du greffon contre l’hôte. Cela permet de limiter l’utilisation des corticoïdes.

La hausse du nombre de patients accueillis a poussé l’HDJM à centraliser ses prises de rendez-vous grâce à une cellule de programmation dédiée.

A l’Institut, ce sont tous les services qui s’engagent dans le cadre de la RSE. Depuis 2024, l’HDJM dématérialise les bilans biologiques.

Aujourd’hui, ce sont près de 100 personnels médicaux, paramédicaux et administratifs qui travaillent au sein de l’HDJM, et qui accueillent environ 240 patients chaque jour :

  • 40 médecins
  • 2 cheffes de service
  • 4 agents de régulation
  • 7 agents administratifs
  • 34 IDE
  • 7 AS
  • 3 chefs d’équipe
  • 1 cadre

Nous sommes ravis de vous partager quelques visages, qui représentent l’ensemble des équipes de l’HDJM.

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L’hôpital de jour chirurgical et l’unité de chirurgie ambulatoire

Anciennement situé dans le bâtiment IPC1, l’hôpital de jour chirurgical a pris le virage de l’ambulatoire lors du projet du bâtiment IPC3 en 2010. Avant 2011, la chirurgie ambulatoire représentait 0 à 2% des interventions. 10 ans plus tard, en 2021, ce sont 48,6% des interventions qui se sont déroulées en ambulatoire.

La vision de l’IPC, toujours innover pour mieux soigner, est adoptée par tous les départements. Dans cette directive, l’HDJC a, depuis ces 10 dernières années, mis en place des initiatives pour optimiser les traitements :

  • Investissement dans les technologies de pointe, comme la radiothérapie per opératoire avec le système INTRABEAM qui a permis le traitement du cancer du Sein en 1 jour. L’IPC a été parmi les premiers centres en France à l’utiliser. Cette prise en charge permet de proposer à certaines patientes bien ciblées un traitement rapide avec moins d’effets secondaires.
  • Organisation transversale entre différents services : radiologues, médecins nucléaires, radiothérapeutes
  • Mise en place d’un circuit rapide dans le cadre de l’ablation du ganglion sentinelle permettant une hospitalisation de quelques heures pour la prise en charge chirurgicale du cancer du sein.

Les interventions en chirurgie ambulatoire sont en constante augmentation dans de nombreuses spécialités :

  • Chirurgie sénologique et gynécologique
  • Chirurgie urologique
  • Chirurgie digestive
  • Endoscopies diagnostiques et interventionnelles
  • BRIO
  • SOAVE

Grâce à la création de l’Unité d’Accueil Pré-Opératoire (UAPO), les patients voient leur séjour à l’IPC largement diminué. Ils entrent le jour de la chirurgie et sortent à jour 1 ou jour 2. Cela permet de libérer les services pour accueillir et soigner d’autres patients mais aussi de réduire et d’adapter le temps de l’hospitalisation au temps nécessité par le soin.

En parallèle de l’Unité de chirurgie ambulatoire (UCA), les soins externes se sont considérablement développés : stomathérapie, DPG colposcopie hysteroscopie photomodulation Laser, Gestes sous locale, Prise en charge algo et capsaicine, Cystoscopies, Myelogrammes et BOM mais aussi réalisation des cystoscopies à l’HDJC, Réalisation du DPG (colposcopies, biopsies, hystéroscopies) et Réalisation des gestes chirurgicaux sous AL pour décharger le bloc opératoire.

Aujourd’hui, ce sont 15 personnels médicaux, paramédicaux et administratifs qui travaillent au sein de l’HDJC et l’UCA. Ces départements ont un taux de satisfaction patients supérieur à la moyenne nationale, avec un indice de niveau A (81,03%, selon ESatis).

Ils travaillent toujours à améliorer leurs services auprès des patients. Ils ont plusieurs projets qu’ils souhaitent mettre en place à court terme, tels que la stomathérapie autonome ou encore la prise en charge de la douleur et de l’anxiété par l’utilisation de moyens non médicamenteux.

Nous sommes ravis de vous partager quelques visages, qui représentent l’ensemble des équipes de l’HDJC et de l’UCA.

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Le bloc opératoire de l’Institut Paoli-Calmettes dépasse les 100 000 actes opératoires en 10 ans

On dit souvent que quantité ne rime pas avec qualité… Mais ici, c’est tout le contraire : au bloc opératoire de l’IPC, la qualité de la prise en charge des patients est une priorité absolue.

Dans le département de chirurgie au bloc opératoire, cette décennie d’activité intense a également été marquée par une dynamique forte d’innovation et d’amélioration continue :

  • Arrivée d’un second robot chirurgical, pour des traitements toujours plus performants
  • Formation des jeunes chirurgiens à la chirurgie robotique via simulateurs et doubles consoles
  • Mise à niveau technologique permanente du matériel
  • Réalisation d’hépatectomie sous circulation extracorporelle (CEC)

L’activité d’endoscopie et d’endoscopie interventionnelle ne cesse de croître, portée par des innovations qui attirent des praticiens du monde entier.

Côté anesthésie, le département s’illustre également par son engagement en faveur de l’excellence :

  • Simulations d’urgence pour former les équipes
  • Communication positive, hypnose conversationnelle et hypno-sédation
  • Création du « Bloc 2D », une démarche écoresponsable : tri des déchets, arrêt du desflurane, réduction des DASRI…

Aujourd’hui, plus de 170 professionnels – médicaux, paramédicaux et administratifs – font vivre ce bloc opératoire avec passion et engagement.

Nous sommes fiers de vous partager quelques visages de celles et ceux qui, chaque jour, placent les patients au cœur de leur mission.

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Le service réanimation, un engagement humain et environnemental

Au service réanimation, le personnel a à cœur d’offrir le meilleur accompagnement aux patients, mais également à leurs proches. Les mesures qui ont été mises en place en témoignent :

  • Une réanimation à taille humaine
  • Ouverte 24h/24 7j/7, depuis un an
  • Des horaires de visite libres
  • La présence d’un.e psychologue attaché.e au service

Au-delà de ces initiatives concrètes, les soignants médicaux et paramédicaux font preuve d’une grande disponibilité, autant dans les échanges formels que dans des moments plus légers.

L’engagement du service de réanimation ne se limite pas à son implication envers les personnes qu’il accueille. Les équipes travaillent depuis 2021, sur ce qu’il nomme une « REA verte », afin de rendre le service plus respectueux de l’environnement : gestion des déchets (DAOM ou DASRI), tri sélectif avec recyclage du papier, du carton et du plastique…

Leurs actions ont déjà fait leurs preuves :

  • Diminution de la production de DASRI de 60%
  • 500kg/mois de plastiques valorisés
  • 600kg/mois de petits cartons recyclés

Par ailleurs, le service a mis en place l’écoconception dans leurs soins, qui consiste à réduire leur impact environnemental de façon significative : modification des pratiques, relecture des protocoles, diminution des consommables/emballages.

Aujourd’hui, ce sont plus de 80 personnels médicaux, paramédicaux et administratifs qui travaillent au sein du service Réanimation.

Nous sommes ravis de vous partager quelques visages, qui représentent l’ensemble des équipes.

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L’IPC est fier de ses collaborateurs !

Au début, il y a eu la chirurgie robotique. Tant médiatisée aujourd’hui, elle est arrivée à l’IPC en 2007 (robot chirurgical Da Vinci SI), faisant de notre centre, le premier centre de lutte contre le cancer (CLCC) équipé en France. L’expérience acquise depuis, par nos équipes, dans toutes les spécialités chirurgicales _ au premier rang desquelles l’urologie, mais aussi la chirurgie digestive et la chirurgie gynécologique est reconnue internationalement.

L’assistance robotisée a permis de développer les indications de chirurgie mini invasive dont nous avons structuré le développement et les indications à travers le Département d’Interventions Mini Invasives (DIMI) créé en 2013. L’objectif du DIMI était d’optimiser l’utilisation du robot et des différentes voies d’abord chirurgicales mini invasives pour proposer aux patients les gestes les plus adaptés à leurs pathologies et les moins à risque de complications.

Aux techniques chirurgicales mini invasives ce sont associées toutes les procédures endoscopiques et de radiologie interventionnelle, permettant d’élargir encore les indications de gestes moins invasifs, diagnostiques ou thérapeutiques.

En 2025, grâce à l’expérience de nos équipes, environ 80% des cancers traités chirurgicalement à l’IPC, sont pris en charge de manière mini invasive. La chirurgie ouverte, ou laparotomie, gardant bien sûr toute sa place dans l’arsenal thérapeutique.

Au-delà de ces préoccupations « techniques », l’année 2015 a représenté un tournant dans notre organisation. En effet, les équipes du DIMI ont intégré dans leurs pratiques les programmes de Réhabilitation Améliorée en Chirurgie (RAC). Cette prise en charge médico chirurgicale péri opératoire permet d’optimiser le parcours de soins du patient chirurgical avec pour conséquences une diminution du risque de complications et une diminution des durées d’hospitalisation. Des mesures spécifiques sont mises en place à partir de la consultation chirurgicale, jusqu’au retour à domicile, pour encadrer, en pré, per et post opératoire le geste chirurgical.

La RAC concerne toutes les spécialités, tous les gestes chirurgicaux et toutes les voies d’abord (mini invasives ou non). Une collaboration étroite avec l’équipe de médecins anesthésistes est la clé du succès de ces programmes.

Mais le binôme anesthésiste / chirurgien ne suffit pas. L’implication d’une équipe autour du patient est nécessaire, incluant des infirmiers de coordination ainsi que les équipes soignantes paramédicales qui le prendront en charge tout au long de son parcours.

L’expérience des équipes chirurgicales de l’IPC concernant ces programmes fait de notre Institut, un leader national dans le domaine de la RAC.

10 ans d’expérience en 2025 !

Les programmes de PREHABILITATION sont mis en place pour compléter les programmes RAC. Ils permettent d’évaluer les patients à risque (porteurs de comorbidité, âgés, fragiles, isolés) sur 3 éléments fondamentaux : le statut nutritionnel, la capacité physique fonctionnelle et leur état psychologique. Ces 3 éléments sont d’une importance majeure en chirurgie, car s’ils sont altérés, le patient est plus à risque de complications et de décès péri opératoire. Le programme de PREHABILITATION a donc pour objectif de corriger les éventuelles carences du patient pour améliorer son état nutritionnel et fonctionnel afin de limiter la morbidité des traitements, médicaux ou chirurgicaux.

Toutes les équipes chirurgicales de l’IPC sont engagées dans le développement de ce programme qui nécessite une coordination complexe avec une équipe médicale élargie (oncologues, gériatres), une équipe para médicale (psychologue, diététicien, coach sportif, kinésithérapeute) et les structures de ville (SSR, EPAHD). En effet, si l’enjeu est de corriger les carences du patient, il est indispensable de respecter les délais de prise en charge thérapeutique et l’enchaînement des traitements. De nombreuses études démontrent aujourd’hui les bénéfices en termes de survie pour les patients qui bénéficient de ces parcours.

Le leadership de l’IPC s’illustre aujourd’hui en assurant la promotion de l’essai multicentrique TRAINING qui évalue l’apport d’un programme de préhabilitation dans la prise en charge des patientes prise en charge pour un stade avancé de cancer de l’ovaire.

Avec plus de 5000 patients par an pris en charge en chirurgie, l’IPC fait partie des 3 plus importants CLCC français, avec l’Institut Gustave Roussy et l’Institut Curie.

2000 patientes sont prises en charge tous les ans pour un cancer du sein. L’innovation technique les concerne également. L’avènement du ganglion sentinelle et l’élargissement de ses indications a permis la diminution des curages axillaires pourvoyeurs d’une morbidité lymphatique tant redoutée par les patientes.

La diffusion des techniques d’oncoplastie a permis de réduire le taux de chirurgie radicale (mastectomie totale), mais 30% de patientes relèvent encore d’une ablation du sein. Pour ces dernières, la reconstruction mammaire immédiate peut aujourd’hui être proposée à la majorité d’entre elles, grâce aux développements des techniques et des matériaux utilisés, avec un impact significatif en termes de qualité de vie.

2025 marquera un tournant dans la prise en charge de ces patientes avec le développement de techniques chirurgicales mini invasives.

Ces dernières années, l’IPC a développé la dérivation urinaire intracorporelle pendant les gestes de cystectomie utilisant la chirurgie mini-invasive robot-assistée. Cette innovation permet de réaliser une intervention complexe, incluant l’excision de la vessie, le curage ganglionnaire et la reconstruction des voies urinaires, sans ouverture majeure.

La dérivation intracorporelle présente plusieurs avantages : elle assure une meilleure préservation des structures anatomiques grâce à une dissection plus précise et moins invasive, réduisant ainsi les complications postopératoires.

Cette technique favorise également une récupération plus rapide du patient, avec une diminution des pertes sanguines et du risque de complications liées à une ouverture abdominale élargie. Enfin, cette approche minimise la douleur postopératoire et accélère la reprise de la mobilité, contribuant à une hospitalisation plus courte, tout en garantissant les mêmes critères de qualité et de sécurité que la chirurgie ouverte.

L’IPC s’est investi très précocement dans les approches mini-invasives en chirurgie digestive, en particulier colorectale, et a participé à la validation des approches mini-invasives pour le cancer du rectum en particulier, programme d’évaluation médico-économique (STIC) de l’approche coelio des cancers du rectum (STIC-ELERC 2004), essai contrôlé évaluant la proctectomie trans-anale endoscopique (PHRC 2014 Greccar11/ETAP).

L’implémentation massive en 2016 d’un programme RAAC sur les trois spécialités a permis d’optimiser les résultats des procédures mini-invasives, d’améliorer encore nos process (adoption de la coelioscopie basse pression, chirurgie micro-invasive) et d’intégrer l’approche robotisée qui optimise à la fois les conditions opératoires et les suites chirurgicales.

Aujourd’hui, au-delà des interventions en colorectal, la chirurgie oeso-gastrique, hépato biliaire et pancréatique bénéficie en routine des approches mini-invasives et robotique, comme des programmes RAAC qui les encadrent. Au-delà, la limitation de l’impact chirurgical pour le patient permet une meilleure intégration de parcours de soins oncologiques médico-chirurgicaux.

À l’IPC, la prise en charge des cancers gynécologiques a connu une évolution majeure au cours de ces dernières années, portée par les avancées technologiques et les résultats des grandes études internationales. La chirurgie mini-invasive s’est imposée comme la voie d’abord privilégiée pour la majorité des cancers de l’utérus, permettant des interventions moins lourdes et une récupération plus rapide. Dans une logique de désescalade thérapeutique, des stratégies personnalisées sont aujourd’hui proposées, en accord avec les recommandations des sociétés savantes européennes et à la lumière des résultats d’études majeures comme SHAPE, SENTICOL, LION ou LAAC.

Le développement de la technique du ganglion sentinelle pelvien permet d’éviter dans de nombreux cas les curages pelviens extensifs, limitant ainsi la lourde morbidité qui leur est associée. Pour les cancers de l’ovaire, l’IPC s’est imposé comme centre expert régional, notamment depuis l’introduction des seuils de prise en charge spécifiques. L’intégration de nouveaux modes de traitement intra-péritonéaux, tels que la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) suite aux essais CHIPOR et OVHIPEC et la chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée en aérosol (PIPAC), toujours en cours d’évaluation, permet d’envisager de nouvelles perspectives thérapeutiques pour les patientes atteintes de formes avancées.

Enfin, soucieuses de limiter les séquelles pelvipérinéales de nos traitements, les équipes de l’IPC développent des techniques de reconstruction périnéale ainsi que des traitements physiques innovants comme le laser CO₂ et la photomodulation, au service d’une qualité de vie optimale pour les patientes.

Innovations chirurgicales, médicales et recherche

Ces évolutions technologiques, techniques et organisationnelles font de notre chirurgie oncologique, une chirurgie holistique, avec des parcours de soins coordonnés, centrés sur le patient.

Ce parcours personnalisé est contemporains d’évolutions thérapeutiques majeures (anti angiogéniques, antiparp, immunothérapie,…) qui nécessitent pour être mise en œuvre, une collaboration la encore étroite avec les équipes d’oncologie médicale. En effet les traitements sont aujourd’hui adaptés aux profils moléculaires des tumeurs, établis grâce à l’analyse des prélèvements chirurgicaux.

Mais si certains traitements sont déjà validés et recommandés, d’autres sont en cours d’évaluations, à travers les 200 essais thérapeutiques ouverts à l’IPC impliquant les équipes de recherche de l’IPC et celles du CRCM (Centre de Recherche en Cancérologie de Marseille).

La mission d’enseignement

En 2025, cette chirurgie holistique, fruit d’un travail collaboratif des équipes médicales et chirurgicales de l’IPC, peut être diffusée et enseignée.

Nous accueillons chaque année plusieurs dizaines de jeunes médecins français ou étrangers, des internes et assistants, qui seront les médecins et chirurgiens de demain, dans notre région, en France ou ailleurs.

L’avenir

Les parcours de soins chirurgicaux centrés sur les patients sont maintenant très bien définis à l’IPC. Mais la Chirurgie Holistique doit aussi anticiper la réhabilitation sociale et professionnelle (assistance sociale, coaching sportif et psychologique, …) ainsi que les séquelles et effets secondaires (kinésithérapeute, sexologue, algologues, …) de nos traitements. Ces préoccupations doivent maintenant être intégrées dès le début de la prise en charge à travers des évaluations et des prises en charge multidisciplinaires.